Il existe plusieurs modèles pour évaluer une formation. Aujourd'hui, le plus utilisé, en France, est celui de Donald Kirkpatrick. Cette méthode se répend rapidement auprès des organismes de formation car elle permet de répondre à certains critères pour être référencé Datadock et obtenir la certification Qualiopi.
De plus, ce modèle s'intègre facilement avec les outils de questionnaire en ligne. En effet, ces solutions offrent la posibilité de prendre en compte les appréciations. Elles permettent également d'évaluer en amont les attentes et d'évaluer les acquis. De plus, elles informatisent le processus de gestion de la donnée. Les données récoltées sont directement traitées, stockées et archivées.
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Évaluer une formation pour produire des résultats et quantifier le retour sur investissement
Les sommes investies par les entreprises dans l'apprentissage pouvant être élevées, la mise en place d’appréciations permet de produire des résultats et de quantifier le retour sur investissement.
Pour cela, il est nécessaire d'avoir recours à un modèle de mesure des résultats. Le plus connu est celui du chercheur américain, Donald Kirkpatrick, qu’il a créé en 1959. Il évalue le programme pédagogique à travers quatre niveaux. Chaque niveau ayant un impact sur le suivant. Ce modèle est le plus populaire et le plus utilisé. Il fait encore aujourd’hui autorité dans le domaine.
Les quatre niveaux d'évaluation de Donald Kirkpatrick
1er niveau : réactions
On appréciera la réaction des stagiaires à l’issue du programme. S’ils en sont satisfaits et si la session a été appréciée. Le niveau 1 représente l’appréciation à chaud.
2ème niveau : apprentissage
Le deuxième niveau permet de déterminer si le programme a permis d’acquérir de nouvelles compétences.
3ème niveau : comportements
On déterminera si les compétences acquises ont été utilisées dans le cadre professionnel. Le niveau 3 représente l’appréciation à froid.
4ème niveau : résultats
Le quatrième niveau permet de déterminer l’impact de l'apprentissage sur les résultats de l’entreprise, c’est-à-dire l’impact organisationnel.
5ème niveau : retour sur investissement
Ce modèle a été enrichi d’un niveau supplémentaire par le consultant américain Jack Phillips.
Il permet de déterminer si la session pédagogique a permis de réaliser des bénéfices ou des économies par rapport à son coût.
Lors de l’appréciation d’un programme, tous les niveaux ne sont pas toujours utilisés. On pourra par exemple s’arrêter au 3ème et ne pas mesurer le niveau 4, soit l’impact de la session pédagogique sur les résultats.
On constate aujourd’hui que plus on progresse dans les niveaux du modèle, moins ceux-ci sont pris en compte. Le niveau 1 est donc plus fréquemment évalué que le niveau 2.
A l'origine, un cadre légal pour former plus, mais pas forcément mieux
En France, le système de la Formation Professionnelle Continue (FPC) incite à former de plus en plus les personnes engagées dans la vie active, mais pas forcement mieux (pour plus de précisions, consultez l’article de loi n° 71-575 du 16 juillet 1971).
En effet, les employeurs ont une obligation légale de participer au financement de la FPC. Cette participation ouvre droit au CPF qui s’est substitué au DIF depuis le 1er janvier 2015. On ne parle pas ici d’une obligation de résultats mais d’une obligation de moyens.
Il existe cependant une obligation légale de mesurer les résultats obtenus. Cette obligation est décrite dans l’article L.6353-1 du code du travail. Pourtant, la loi ne décrit pas les méthodes à mettre en place.
Pour mesurer les résultats obtenus, les organismes peuvent faire appel à un logiciel de questionnaire en ligne. Il leur permettra de diffuser leur enquête en amont, à chaud ou à froid. La collecte et le traitement des données sont automatisés ce qui facilite l’analyse des résultats.
Les méthodes pour évaluer une formation précisées par la DGEFP
La DGEFP précise certains points concernant les méthodes d’appréciation dites valables :
- La mise en place d’un système de mesure formalisée n’est pas obligatoire pour tous les programmes
- Lorsque le stagiaire est en situation de travail, les objectifs doivent être exprimés de manière opérationnelle
- Pour que le recensement des résultats obtenus soit obligatoire, il doit être prévu dans le programme
La mise en place de normes pour évaluer une formation
La norme ISO 9001:2000
L'appréciation tend vers une normalisation. En effet, le chapitre 6.2.2 de la norme ISO 9001:2000 stipule qu’une entreprise certifiée doit mettre en place une appréciation de ses actions pédagogiques.
De plus, la norme ISO 29990 précise qu’un organisme certifié doit mettre en place un dispositif de mesure des résultats plus développé que celui d'un organisme non certifié.
Le Datadock
Pour être référencé auprès des OPCA, un organisme de formation doit, entre autres choses, prendre en compte le retour des stagiaires. Les informations récoltées permettent aux organismes d'améliorer leurs prestations et la qualité de service.
La certification QUALIOPI
La certification QUALIOPI est la dernière étape qui apporte un cadre à l'évaluation des formations. Pour répondre aux exigences de cette norme, les organismes doivent notamment produire des données chiffrées sur la performance de la prestation et prouver qu'un processus d'évaluation a été mis en place. De plus, le 7ème critère Qualiopi impose aux organisme de receuillier les commentaires des apprenants. Une solution de questionnaire en ligne permet d'informatiser le processus et de le sécuriser.
Articles complémentaires :
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Faire un questionnaire à froid, cliquez-ici
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5 freins à l’évaluation d’un stage, cliquez-ici
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Évaluer les stagiaires avec un quiz en ligne, cliquez-ici
Mesurer le contentement avec une question NPS, cliquez-ici
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Répondre aux critères de qualité du Datadock avec un questionnaire en ligne, cliquez-ici
Sources :
Cauden, Isabelle et Cuisiniez, Frédérique. La Boîte à outils des formateurs. Dunod, 2012
Pottiez, Jonathan. L'évaluation de la formation. Dunod, 2013
Legifrance